Cameroun : Mobil’Clic une fenêtre ouverte sur le monde pour les enfants des orphelinats  

Des enfants et des livres au Cameroun, c’est d’abord une bibliothèque fixe ouverte à Yaoundé baptisée CLIC (Centre de lecture d’instruction et de cultures). C’est aussi une bibliothèque mobile, qui visite trois orphelinats en banlieue de la capitale camerounaise. Le tout piloté par notre partenaire Act for Welfare. Focus sur Mobil’Clic, la dimension mobile du CLIC.  

Un samedi de janvier 2024. Les enfants de l’orphelinat San Rita de Cascia de Simbock attendent la visite d’Anne-Marie Téclaire NYEMB et d’Aurélien Biboum, respectivement présidente et trésorier de Act For Welfare (AFW), notre partenaire au Cameroun. Au programme de l’après-midi  : goûter et lecture. Cet orphelinat compte une quarantaine de pensionnaires. L’arrivée des volontaires d’Act For Welfare est une fête. Pas seulement parce qu’un goûter est proposé avant toute autre activité ! Une sélection de livres est mise à disposition des plus âgés. Les plus jeunes bénéficient d’une lecture tutorée.  Pour ces enfants à qui l’on offre peu d’occasions de sorties, ces moments passés en compagnie des livres « sont autant de fenêtres que nous ouvrons sur le monde extérieur », relate Anne-Marie Téclaire NYEMB. 

Plusieurs enfants pensionnaires de l'orphelinat de Ste Rica sont assis par terre les uns à côté des autres. Ils lisent chacun un livre. La pièce dans laquelle ils se trouvent est très colorée.

Le programme Mobil’Clic a démarré en décembre 2022, avec Le Bon Berger (Nkoabang), puis avec la Pouponnière de San Kisito. San Rita de Cascia de Simbock a été ajouté récemment au projet. Au total, une centaine d‘enfants en sont bénéficiaires et accueillent deux à trois fois par mois les bénévoles d’Act For Welfare. Sous réserve de l’état des routes… L’accès au Bon Berger notamment est devenu problématique après les fortes pluies de l’hiver dernier et l’orphelinat n’est plus visité. « Pour éviter la rupture d’avec la lecture il nous faudrait installer des bibliothèques à demeure dans chaque orphelinat », explique la présidente d’AFW.